Comment suivre son fil d’Ariane ?

“Vous sentez-vous parfois perdu dans un labyrinthe de choix et d’incertitudes ? Dans la mythologie, Ariane donne un simple fil à Thésée pour l’aider à sortir du labyrinthe… Et si nous avions tous notre propre fil d’Ariane à suivre ?”

Le résumé Dans la légende, Ariane éprise par le héros Thésée lui donne une pelote de fil avant qu’il n’entre dans le labyrinthe pour combattre le Minotaure et le tuer. C’est grâce à ce fil, simple et discret qu’il a pris soin de dévider pendant sa progression qui lui permet de retrouver la sortie après son combat.

La clé cachée Dans nos vies, nous entrons tous Dans les labyrinthes de nos vies :  décisions complexes, transitions professionnelles, périodes de doute… Le fil d’Ariane symbolise ce qui nous relie à notre cap profond : nos valeurs, nos intuitions, nos mentors.

Pratique Contes & Coaching : “Quel est votre fil d’Ariane ?

Dans les moments d’incertitude êtes-vous comme Thésée ? Confiant en ses capacités et son alliée.

Êtes-vous un bon allié pour votre Thésée ?

Prenez un instant pour identifier ce qui vous guide dans les moments d’incertitude : une personne, une valeur, un souvenir ?”

Interaction : Qu’est-ce qui vous aide à retrouver votre cap quand vous vous sentez perdu ? Partagez votre « fil d’Ariane » en commentaire !

Pourquoi les contes nous accompagnent au quotidien ?

“Le conte a un caractère narratif, c’est incontestable, c’est son essence même. Avec son incipit usuel « Il était une fois », il nous fait entrer de facto dans un univers imaginaire et nous entraîne dans une fiction irréelle où les animaux parlent et ont le pouvoir, tout comme les arbres, de confronter, de résoudre, d’aider les héros ou héroïnes face aux géants, dragons et autres sorcières”. (extrait du livre : Ce que les Contes racontent de nous”)

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“Dans un monde en perpétuel changement, faut-il résister ou s’adapter ?

Il était une fois un vieux chêne et un roseau se disputent sur la meilleure façon d’affronter la tempête… Qui a raison ?”

Le conte (résumé) : Un chêne majestueux se moque du roseau qui se plie au moindre vent. “Moi, je suis fort, je tiens bon !” Mais un jour, une tempête éclate. Le chêne résiste… jusqu’à ce qu’il se brise. Le roseau, lui, a plié, mais il est toujours là.

La clé du conte Dans un monde en mouvement intense la rigidité peut être un piège.  Par exemple : Les marins du Vendée-Globe, qu’ils soient sur le podium ou encore en mer, voire contraint d’abandonner, nous montrent toutes et tous, leurs capacités à s’adapter… quoi qu’il arrive ?

Pratique Contes & Coaching :

Le chêne et le roseau existe dans la nature, tout comme ces comportements existent conjointement en nous.

“Face à un changement, vous demandez-vous : suis-je en train de résister ou d’apprendre à m’adapter ?”

Dans votre métier, avez-vous déjà vécu une transformation qui vous a obligé à plier pour ne pas rompre ?

Pourquoi les contes nous accompagnent au quotidien ?

“Le conte a un caractère narratif, c’est incontestable, c’est son essence même. Avec son incipit usuel « Il était une fois », il nous fait entrer de facto dans un univers imaginaire et nous entraîne dans une fiction irréelle où les animaux parlent et ont le pouvoir, tout comme les arbres, de confronter, de résoudre, d’aider les héros ou héroïnes face aux géants, dragons et autres sorcières”. (extrait du livre : Ce que les Contes racontent de nous”)

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Depuis l’aube des temps, les contes ont sillonné les siècles, ils ne cessent de croiser nos chemins, ils représentent l’une de nos traditions les plus ancestrales qui ont traversé les frontières géographiques et culturelles et nourrissent nos mémoires collectives en se perpétuant de génération en génération.

Les contes, riches en symbolismes et en archétypes, résonnent avec les aspects les plus profonds de notre être, offrant des enseignements intemporels qui transcendent les frontières culturelles et repoussent nos limites pour nous ouvrir vers un infini de possibles.

« Infatigables voyageurs, les contes butinent les rêves de l’humanité[1]. »

Chaque conte renouvelle un voyage intérieur, faisant jaillir quelque chose de nouveau à chaque lecture. Cette expérience nous appelle à accueillir les mystères de la vie, à laisser s’exprimer des découvertes heureuses d’une chose totalement inattendue et quelquefois d’importance capitale, alors que nous cherchions autre chose. Phénomènes de sérendipité et de sagacité qui s’associent.

« Croire ce qu’on est disposé à croire est aisé, se laisser surprendre par le mystère que délivrent les contes, aussi surprenant soit-il, est salvateur[2]. »

Comme la vie elle-même, le conte n’est pas une énigme à résoudre, mais plutôt un mystère à explorer sans fin, qui renferme, une complexité du vivant et une sagesse millénaire qui résonnent implicitement au plus profond de notre être

Ma suggestion : Ouvrez un livre ou cherchez sur internet un conte au hasard, lisez le avec curiosité et attention et partagez-nous ce qu’il vous a raconté…

[1] Pierre-Olivier Banwarth, La confrérie des abeilles, Les contes de la ruche, Éditions Albin Michel, 2018.

[2] Inspiration : Éric Emmanuel Schmitt, Évangile selon Pilate.

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